Les mouvements
   L'œuvre
Pour celui qui signait ses écrits Le maître de danse, l'art du mouvement fut un sujet de recherche tout au long de sa vie . Quinze jours avant sa mort il mettait au point le dernier des mouvements, le n° 39, salle Pleyel, avec ses élèves.

Dès 1914, à Saint Pétersbourg, il annonça la création de La lutte des Mages.
En 1919, en collaboration avec Jeanne de Salzmann, danseuse et élève de Jacques Dalcroze, il présenta des Mouvements à l'opéra de Tbilissi.
En Décembre 1923, il donna une représentation au Théâtre des Champs-Elysées. Ce spectacle serait ensuite présenté en Amérique (New York, Philadelphie, Chicago et Boston).

Bien que les sources d'inspiration soient très diverses, Gurdjieff a su, comme pour la musique ou les idées, créer un syncrétisme et harmoniser les éléments de connaissance épars et disparates en un tout harmonieux et cohérent, donnant à l'ensemble, son inimitable empreinte de créateur.

Bien que ces danses soient d'une beauté saisissante, elles n'ont pas une fonction esthétique et dans ce sens, elles ne peuvent être comparées à aucune autre forme de danse connue.

« Ces mouvements nous permettent de passer d'un centre de gravité à un autre ; c'est le changement qui crée l'état. Ce qui est important, c'est le geste, le mouvement et non les attitudes ».
    Jeanne de Salzmann, Gurdjieff International Review, Printemps 2002.

Les mouvements reposent sur une connaissance très ancienne des gestes et des attitudes. Mettre le corps dans certaines positions précisément codifiées, sur un tempo choisi permet de mettre en mouvement certaines énergies dans le corps.

« Chaque position attire une énergie précise, dans une direction précise et dans un but précis. De ce point de vue on pourrait dire que les Mouvements constituent un langage ».
Josée de Salzmann, maître de danse de Jean Claude Squinquel. Magazine Littéraire n° 131, Déc 1977.

Ces mouvements obéissent aux trois objectifs dévolus aux « danses sacrées » depuis la nuit des temps :

   Transmettre à travers les âges des vérités touchant l'Homme et l'Univers.
   Eduquer harmonieusement les centres inférieurs de l'homme .
   Entrer en raisonnante avec les forces universelles.

Les mouvements sont un complément indispensable dans le travail proposé par Gurdjieff.
Ils ne peuvent être comparés à aucune autre forme de danse connue.


« Dans le travail exécuté en groupe, l'action du corps est mise en relation avec une activité souhaité de l'esprit. Les mouvements sont indissociables de cet enseignement. Ils sont destinés à  développer le corps, le mental et l'émotion conjointement pour qu'ils fusionnent en un seul corps. »



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